Prénom :
Tsukimi (--> Regarder la lune en japonais)
Camp :
Loreleï
Age :
Dix-sept ans, ce qui nous fait deux-cent quatre lunes.
Animal :
Louve
Description physique :
Son physique ? Tout d'abord, laissez moi vous dire qu'elle ressemble à une louve. Logique, s'en est une ! Ca vous avance énormément hein ? Et bien écoutez donc la suite...
Petite, pour sa race, grande pour les autres. Corps mince et élancé qui se fond dans n'importe quel décor, comme un rêve que l'on aurait effacé... Dans la neige, elle est rocher, buisson résistant, cadavérique. Invisible. Dans la forêt, elle se fait fougère, terre et arbre. Indécelable.
Son pelage se teinte ainsi d'une myriade de couleur comme si un artiste se serait amusé à jeter des gouttes de peintures sur une silhouette blanche, traçant les contours d'une louve maigre par simple caprice. Ses longues pattes lui confèrent une étrange rapidité au-dessus de la moyenne, un avantage lorsqu'il faut courir vite ! Les muscles fins, mais pas du tout à dédaigner, elle garde son profil de chasseuse comme tout loup qui se respecte un tant soi peu...
Avec tout cela, ce pelage trop strié, ce corps trop maigre et trop petit, on ne peut pas vraiment dire pour elle le mot « belle »... Elle se contente d'être elle même, et de vivre sa vie. Cependant, lorsque l'on rencontre ses yeux, il est difficile de ne pas lui accorder au moins ce charme là ! Yeux en amande, d'un ambre profond, presque trop foncé, brillant d'une clameur de liberté, d'une voix qui vous transperce et lis en vous bien mieux que de simples mots...
Elle sait utiliser tout son corps comme une arme, se servant de son poids pour faire basculer l'adversaire, de ses griffes et de ses crocs pour déchiqueter, de sa queue pour aveugler, de son pelage pour étouffer... Jusqu'à son regard pour figer ! Mais si ses muscles fins lui permettent d'atteindre des vitesses phénoménales, d'être souple et agile comme un chat, son point faible réside dans sa force. Pas très puissante, mais rapide et dangereuse !
Caractère :
Soumise. Mot qui ne lui correspond pas du tout... Liberté, liberté et liberté ! Toute son âme, crie et hurle inlassablement ce simple mot, comme un hymne à la survie, à la forêt. Faire ses propres choix, assumer sa conduite, courir là où ses pattes la guideront, tout cela, se résume en elle. C'est son oxygène, aussi vitale que l'air qu'elle respire. Et lorsque vous tenter de la résonner, lorsque vous tenter de lui dire ne serait-ce que c'est dangereux, elle se tournera vers vous, le regard brillant d'une soif de liberté, le cœur clamant la volonté de vouloir vivre, encore et encore.... Et là, vous vous rendrez compte que depuis toujours, il ne lui reste que deux choix : vivre libre ou mourir.
Ils n'existent aucune chaîne capable de la retenir, car lorsque la seconde même où elle se sentira entraver sans plus futur possible, elle se choisira son nouveau chemin, mourir... Ne plus exister, exister ailleurs, loin, très loin ! Sa force réside en elle, dans cette voie qui l'attire, dans sa volonté inhumaine, immense et implacable. Dans ce mur qu'elle est capable de lever entre elle et les autres, dans ce mur qu'elle est capable d'ériger sans pour autant s'arrêter. Oui, implacable. Et pourtant si faible... Chaque sentiment vit en elle dans une explosion de sensation. Elle aime goutter à tout, à savourer la caresse du vent dans son pelage, à caresser du regard une pétale de fleur couverte de la rosée du matin. A faire rouler sur sa langue de simple consonance, un prénom, un appel, même un chant... Elle vit. Chaque minutes, chaque secondes. Tout lui est nouveau, si étrange et si spectaculaire... Elle s'étonnera encore et toujours devant la magie de la pluie, tombant en fine gouttelettes sur le sol si sec, devant le chant des oiseaux à l'aurore.
Et c'est cela qui fait sa solitude. Eternellement et toujours seule. Dans un monde ailleurs, loin, très loin... Que les autres ont toujours du mal à saisir entre leurs crocs ! Mais voyez-vous, rien ne sert de tenter de l'attraper, il vous fuira entre les doigts comme celle à qui il appartient... Et lorsqu'elle sent son cœur imploser, lorsqu'elle ressent enfin chaque brun d'herbe volant au même rythme que le vent, elle se relève alors face au monde, lançant un dernier regard vers le ciel si obscur, et partant à travers terre. Courant. Inlassablement. Courir, toujours courir. Avec cette vitesse qui lui ai si particulière ! C'est ainsi qu'elle se défoule, qu'elle fait passer ses émotions. Elle vit avec le vent, libre autant qu'elle le peut dans ce monde qui a viré fou...
Et malgré tout cela, vibre toujours en elle cet étrange sentiment d'urgence. Que tout se précise trop vite ! Mais sa volonté lui permet de tenir, car après tout, ne vit-elle pas sa vie en accord avec la vitesse ? Elle marche presque uniquement sur instinct, son sixième sens la prévenant de tout ce qu'il se passe ou va se passer près d'elle... Mais cela reste le plus souvent confus, une simple pensée qui l'effleure et repart aussitôt. Malheureusement, tout ces côtés font qu'elle se montre une louve extrêmement têtu. Elle a besoin d'être libre de choisir, voyez-vous ! Alors si elle a décidé quelque chose, elle le ferra malgré tout !
Mais sa plus grosse lacune, son plus gros défaut, se nomme en un mot : claustrophobe. Mais pas qu'un peu, à un point tel qu'elle devient folle, hystérique, irraisonnable ! Être enfermé reviendrait à mourir pour toujours, sans possibilité d'ailleurs, à disparaître... A être oublié... Alors elle hurlera, inlassablement, se débattra, luttera, jusqu'à ce que mort s'en suive !
A part tout cela, son désir de liberté et de survie, il est impossible de décrire son caractère. Tout simplement parce qu'elle fonctionne comme une girouette, changeant du tout au tout, de sujet lorsqu'elle parle, de sentiment lorsqu'elle comprends quelque chose... Impossible à saisir !

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Besoin d'une signature ? :
Nop ! Enfin... Sauf si celle-ci ne convient pas bien sûr.
Codes :
Bon, je connais pas du tout l'ordre dans lequel je dois les donner, alors ça va faire un peu cafouillis !
Ok by Iliana
Autre :
Sur ce fow, je ne reconnais que Shaar-Lun (c'est moi, Lonely de FA !), alors ch'uis un peu pommée... Je vous préviens également que mon cerveau a tendance à marcher à retardement alors j'fais beaucoup de bêtises idiotes... Bon courage aux admins , surtout s'ils ne sont pas patients pour tout me ré expliquer trois fois ! >_<
J'essaierais de faire des efforts de mon côté, pour tout suivre sans vous énerver dès le premier jour... ^^

Histoire :
Elle était louve. Elle était vent. Elle sentait les grains de la terre sous ses pattes, la caresse des rayons de soleil lui réchauffant la peau... Et pourtant elle courait. Sans doute fuyait-elle quelque chose... Elle le croyait. Il lui semblait avoir comme oublié quelque chose, quelque chose d'important... C'est ce quelque chose qu'elle fuyait. Ca, elle en était sûre ! Mais ses coussinets ensanglantés refusaient de faire demi-tour, et elle se demandait bien d'où pouvait provenir ses larmes qui lui dévoraient le visage ! Et surtout, surtout...
Qu'elle était donc cette blessure qui lui rongeait le cœur ?

« Tu n'as rien à faire dans ce monde. »
La phrase prononcé avec hargne la toucha en plein cœur. A tout juste un ans, la vie nous paraît tellement belle... Elle tourna un regard plein d'espoir vers sa mère. Sa mère. Elle allait lui dire que c'était faux, que tout cela n'était qu'une grosse et débile de blague ! Elle n'en fit rien. Recula, la tête baissée. Abandonna sa fille...
« J'aurais dû te tuer alors que tu n'étais que louveteau ! Cela nous aurait épargné tout ça... »
Elle tressaillit. Ne répondit pas. Ici, maintenant et toujours. Dans cette petite clairière qu'elle avait toujours connu, en face de ses deux parents qui semblaient tant l'aimer, il y a à peine quelques heures... Qu'avait-elle fait ? Ce ne pouvait pas être vrai, impossible... Avec violence, elle repoussa l'évidence, fit un pas vers sa famille. Se prit un coup de griffe sur la joue, qui faillit l'envoyer bouler trois mètres plus loin. Son père s'était interposé entre elle et sa mère, comme l'on protège un être cher de la peste. Il continua sa litanie de haine, enfonçant toujours plus loin son venin.
« Je t'ai dis de partir ! Disparais ! »
Vide. Silence. Elle se redressa sans une larme, et se tourna vers la forêt. A la limite des broussailles, elle se retourna vers les seuls choses qu'elle avait vraiment connu. Ce ne fut qu'un murmure, mais qui résonna loin en elle... Pourquoi ?
Et elle sauta par-dessus les hautes fougères. Tout se brouillait dans sa tête, seule resté l'envie de comprendre. Savoir ! Six mètres. C'est la distance qu'elle parcourut avant de s'écrouler... Et perdit connaissance...
Un souffle chaud la réveilla en sursaut. La bouche pâteuse, perdue comme quelqu'un qui se sent sans attache, elle se redressa d'un bond. Et tomba en tête à tête avec Amira. Sa nourrice depuis toute petite... Elle lui souriait tristement, jetant de fréquents coups d’œil autour d'elle, avant de lancer d'un seul coup :
« Ton père n'a jamais voulu de toi. Mais au fond, c'est uniquement parce qu'il t'aimait trop... Il refusait d'avoir d'enfant, par peur qu'il lui soit enlevé par l'Institut Scientifique. Mais ta mère ne l'a pas entendu de cet oeil... Tu es une enfant non désirée, qui s'est incrusté dans leur vie ! Mais même avec tout ça, ton père a finis par s'attacher à toi, à te chérir. Récemment, j'ai aperçut un passage d'hommes de l'Institut, tout près de l'endroit où nous habitons ! Je n'ai pas manqué de les prévenir et eux, de prendre une décision. Vois-tu, ils ont donc décidés de te jeter, par peur que tu ne sois prise et ne les fasse trop souffrir ! Car avec tes bourdes, tu risquais de les faire prendre... »
Tsukimi ne bougeait pas, muette. Silence à nouveau... Amira eut un léger sourire amusé, et continua son massacre :
« Normalement, tu devrais être ma fille ! Mais voilà, ton idiote de mère est parvenu à séduire ton père avant moi... Et voilà le résultat. Je dois dire qu'ils me facilitent la tâche, me voilà débarrassé de toi et bientôt, ta mère ne me gênera plus non plus ! »
Elle se pencha vers Tsuki, lui envoya un grand coup de langue et avant de partir, lui lança par-dessus son épaule :
« Allez, je dois y aller ! Je t'aime, prends soin de toi ! »

Pendant une semaine, Tsukimi se débrouilla pour vivre. Il ne lui suffisait pas de grand chose... Elle finit cependant par retourner de plus en plus fréquemment en bordure de la grotte où logeaient ses parents et Amira, jusqu'à ne plus pouvoir tenir et tenter un pas sur la pierre froide. Dedans, c'était le silence total... Un silence de mort. Elle tressaillit, fit un deuxième pas. Et tomba sur son père et Amira, mort tout deux. Nul trace de sa mère... Mais les odeurs indiquaient clairement que l'Institut était venu ici, et qu'il y avait eu une lutte... Ils avaient emportés sa mère ? L'avait eu vivante ?
La louve recula, sans un seul tremblement. Sans une larme. Elle ne pleurerait plus, elle ne se plaindrait plus ! Elle vivrait, et elle irait chercher sa mère ! Prendre une décision, avoir un but, lui sembla tellement nouveau... Mais rassurant. Elle partit de cette grotte si sombre qui l'oppressait, dévala rochers et colline, courant encore et toujours plus loin. C'est à cette période de sa vie, qu'elle comprit que courir était son seul moyen de survie. Sentir chacun de ses muscles rouler sous sa fourrure, sentir le vent l'ébouriffer et l'accompagner, la tirer vers l'avant... Sensation magique qui l'apaisa, et l'apaiserai encore longtemps.
Pendant quatre ans elle vécu de par le monde, écoutant le chant des oiseaux à l'aurore, se fondant dans le souffle de la brume au crépuscule... Elle apprit le monde, découvrit ce qu'elle n'aurait jamais imaginé. Découvrit les diverses camps dont elle n'avait même pas souvenir d'avoir entendu ses parents en parler ! Les Shorders, les humains normaux, l'Institut et... les Loreleïs. Animaux qui comme elle, possédaient une intelligence hors du commun et le don de parole. Elle découvrit surtout avec de grands yeux qu'elle se trouvait être immortelle comme les Loreleïs, sauf si bien sûr, on venait à la tuer... L'éternité, c'était long. Bien trop long... Mais elle se connaissait bien mieux qu'avant, maintenant. Elle savait que le jour où elle en aurait marre, le jour où elle serait sûre de n'avoir plus rien avoir à voir, elle partirait. Pas au sens terre lointaine, non. Elle se débrouillerait pour trouver un joli précipice où sauter !
Et surtout, elle étudiait. La ville, et les déserts autour. Car elle n'avait pas abandonné son idée de retrouver sa mère, persuadé que cette dernière était encore en vie... Mais impossible d'approcher l'Institut Scientifique et d'y rentrer ! Chaque fois qu'elle s'y était tenté, il s'en était fallu d'un cheveux qu'elle se fasse prendre... Et encore, son record s'élevait à approcher du bâtiment à moins de sept mètres ! C'était une vraie forteresse, cachant ses secrets de tortures et de massacre...
Elle refusait d'intégrer le clan des Loreleïs. Même si cela l'aurait rendu plus forte, plus soutenue. Tout simplement parce qu'elle ne voulait pas les entraîner dans ses tentatives d'approche des scientifiques, qu'elle ne voulait rien avoir à dire si jamais il arrivait qu'elle se fasse capturer. Elle ne voulait pas les trahir ou être un poids... Alors elle se gardait bien de les approcher, disparaissant chaque fois qu'elle apercevait un Loreleï dans les parages.

Tsukimi se plaqua sur le sol, aussi silencieuse qu'une ombre. C'était sa cinquante-troisième tentative d'approche. A huit ans, elle sentait qu'elle avait gagner assez d'expérience et de souplesse pour parvenir à rentrer... Mais ils étaient plus méfiants que jamais. Surveillant et fouillant chaque micro millimètre de terre qui s'offrait à eux. La louve au pelage tacheté rampa sur un mètre, les oreilles virevoltant dans tous les sens, cherchant le moindre bruit. Elle risqua un coup d’œil... Ouiii, elle y était presque ! La voie était libre ! Elle banda ses muscles et bondit vers l'immense portail.
Une boule de fourrure la percuta de plein fouet, l'envoyant rouler dans la poussière avec son mystérieux adversaire. Elle cracha, gronda, griffant et mordant tout ce qui passait sous ses dents.
« Aïe bon dieu mais calme toi ! »
D'un soubresaut elle parvint à sauter en arrière, la fourrure ébouriffé, la mine mi ahuris, mi vexée. Elle jeta :
« J'allais réussir ! Qu'est-ce qui t'a pris de... »
L'inconnu se releva à son tour, s'ébrouant dans la fraîcheur de la nuit. Il lui fit sèchement signe de se taire et lui montra le chemin de la forêt de la queue. Tsuki soupira, sursauta lorsqu'une pluie de balle souleva la terre, et fonça à la suite de l'autre loup vers la forêt...
Il s'appelait Tamashi, travaillait en tant qu'espion chez les Loreleïs, lorsqu'il avait aperçus une louve suicidaire se jeter entre les griffes de l'ennemi... Elle lui expliqua que sa mère était détenu à l'intérieur depuis maintenant sept ans, et lui, lui répondit avec patience qu'après tout ce temps elle était déjà morte... Tsuki mit longtemps à assimiler, mais ne retenta plus jamais ses approches stupides, se contentant d'un regard rêveur tourné vers l'Institut.
Chaque jour, il revenait la voir, et ils se racontaient leur journée, parlant de tout et de rien, enseignant mœurs et coutumes à l'autre. Lui avait toujours vécu chez les Loreleïs, se livrant corps et âme à sa grande famille... Il avait perdu sa petite sœur, emportée par l'Institut lors d'une escapade où il s'en était sortit de justesse.
Un soir, elle accepta enfin de venir partager sa vie au sein du clan. Elle aimait la liberté, faire ses propres choix et vivre où elle voulait... Mais découvrir le monde que Tama lui décrivait l'attirait beaucoup, connaître tous ces visages et ces noms qui luttaient ensemble pour le prix de la vie...

Quatorze ans. Elle venait tout juste de les avoir et se portait très bien. La magie de l'immortalité l'étonnait de jour en jour ! Et son grand passe-temps était de demander leur âge à chaque Loreleï qu'elle croisait... Trente-six ans, quarante-deux ans... Et même soixante-ans ! Elle s'y voyait déjà, en train de raconter aux petits curieux qu'elle venait d'avoir ses cent-vingt ans.
« Maman ! Maman ! »
Elle leva les yeux au ciel en lâchant un profond soupir. Nom d'un chien, quand allaient-ils lui laisser plus de deux secondes à elle ?!? Elle se retourna pourtant vers ses deux louveteaux, un grand sourire maternelle illuminant son visage.
« Qui a-t-il Kishi ? »
La dénommée Kishi, petite loupiotte toujours prête à faire les quatre-cent coups et au caractère insupportable, bondit sur un petit rocher, la mine très sérieuse. Autour de la petite famille, le camp continuait ses tranquilles besognes d'une jolie matinée, chacun s'affairant à ses propres tâches...
Wan, le deuxième de la portée, toujours jaloux de sa sœur, jouant les fortes têtes, bondit à son tour sur le rocher, poussant le plus discrètement possible sa sœur pour avoir plus de place. Kishi montra les crocs, ou du moins les petites quenottes qu'elle disait « Immeeeeense ! » et d'un coup de hanche, envoya valdinguer son frère.
« Wan veut pas me laisser tranquille ! Il fait que me suivre, c'est chi... »
Tsuki se pencha légèrement en avant, reprenant avec une innocence théâtrale :
« C'est chi quoi ? »
« Euh... Enervant quoi. 'Fin bref, papa est même pas rentré et Wan veut pas me lâcher ! »
Deuxième soupir. Pourquoi diable Tama s'arrangeait-il toujours pour ne pas être là pendant la période où sa progéniture était le plus énergique ? Comme par hasard... N'empêche, Tsukimi aurait bien voulu savoir son truc...
« Dis-moi jeune louve, où as-tu donc envie d'aller qui nécessite que ton frère ne soit pas là ? »
Kishi ouvrit la bouche, la referma et jeta un coup d’œil dédaigneux au regard mauvais que lui jetait son frère... Qui après un magnifique sourire carnassier, jeta :
« Elle va voir son amoureuuuux ! »
Sa sœur bondit sur lui, et ils allèrent rouler ensemble un peu plus loin, sous le regard amusée de leur mère...
Elle se sentait heureuse ici, regardant grandir ses enfants et soutenant Tama du mieux qu'elle le pouvait. Elle avait un peu de mal à se fondre parmi les autres membres du clan, contrairement à son compagnon qui avait la parole facile... Mais cela ne semblait pas gêner grand monde, chacun ayant sa propre histoire d'amertume, chacun portant son propre fardeau... Les parents morts, une compagne arrachée, des louveteaux enlevés. Comme pour l'âge, il y avait de tout, de toute les douleurs, de toutes les plaies possible et inimaginable. Et tout le monde luttait ensemble pour l'honneur des morts, pour arrêter ce grand massacre avec leur maigres moyens...
Tsukimi sentit soudainement l'odeur de Tama, revenant de mission, rentrant au bercail. D'un bond elle se releva, lançant un dernier « Ne vous éloignez pas ! » à ses bouts d'choux, et bondit vers celui qu'elle aimait...

Histoire : (suite et fin)
Ils étaient venus. Loin du camp. Kishi et Wan s'étaient trop éloignés, Tsukimi et Tama étaient partis les chercher en urgence... Les deux louveteaux avaient tentés de résister aux quatre hommes, Kishi s'étaient tués en tentant de défendre son frère d'une arme à feu. Wan avait été saisis par la peau du cou et jeter dans une cage, enfermé à double tour. C'était à ce moment là, que les deux parents étaient arrivés, découvrant le corps ensanglanté de leur fille gisant sur le sol, et la boule de poil se démenant comme un diable pour sortir de sa cage...
Tsuki n'avait même pas tenter de réfléchir, avait bondis sur le premier homme qu'elle voyait. Prit par surprise, il n'eut pas le temps de réagir avant que les crocs de la mère enragé ne s'enfoncent dans sa gorge... Elle virevolta, évita miraculeusement une pluie de balle qui ricochèrent dans la terre, rentra comme un boulet de canon dans un deuxième homme. Qui tenait la cage. Cage qui vola dans les airs, atterrissant deux mètres plus loin en explosant au contact du sol... Tama lui, était au prise avec le troisième homme, après avoir lui aussi tuer le quatrième.
Il y eut une série de détonation, Tsukimi sentit un étrange feu lui brûler l'épaule tandis qu'elle hurlait comme une démente, la douleur la transpercent comme des aiguilles. Sa vue devint trouble, la patte touchée par les deux balles refusait de la porter et impuissante, elle roula sur le côté...
« Tsukimi ! »
C'était la voix de Tama. Déchirante. La louve tacheté utilisa la rage qui grandissait en elle pour se relever, chaque effort nourrit par la haine, froide, violente et dangereuse... Elle bondit, fut cueillit au creux du ventre par un coup de talon trop bien placé.
Les ténèbres se refermèrent sur elle, engloutissant les dernières lumières de son esprit, la dernière scène qui se jouait devant elle s'inscrivant à jamais dans son esprit. Kishi, morte, étalée sur le sol, Wan, le cou brisé entre les débris de la cage et Tama, luttant contre les deux hommes qui le traînaient avec force vers l'Institut... Et elle au milieu.
Déjà morte...

Sa famille était détruite. C'était comme une courbe azur, un oiseau au plume merveilleuse qui était monté haut dans le ciel, abattu en plein vol, les ailes calcinés, forcé de retomber avec violence sur la terre ferme... Et elle, toujours vivante. Cliniquement vivante.
Les membres de sont clan avaient accourus, en l'entendant hurler. Elle avait donc hurlé. Elle ne s'en souvenait même plus... Ils lui avaient racontés qu'ils l'avaient retrouvés, inconsciente mais rampant malgré tout sur le sol, une complainte s'échappant du fond de sa gorge. Mais ses blessures étaient trop importantes... Et elle était inconsciente. Ils l'avaient même pris pour un mort vivant ! Comment peut-on continuer à vouloir avancer alors que notre esprit n'est même plus présent ?!?
Mais toute cette histoire datait à présent d'il y a deux ans. Deux années durant lesquelles Tsukimi avait récupéré et surtout, avait engendré la haine. Elle se l'était juré, ces sales petites ordures, elle les tuerait, les uns après les autres, comme une longue torture de parjure ! Et inlassablement, elle souriait. De cet immense sourire absent, avec cette lumière folle et démente, brillant au fond de son regard. Elle ne parlait plus, ne répondait plus et souriait... Tout le temps... Avec ce visage crispé, avec cette atmosphère que l'on peut sentir autour d'un psychopathe riant aux éclats devant la douleur qu'ils peuvent infliger aux autres. Oh oui, qu'ils l'attendent un peu...
Et un matin, lorsqu'elle eut seize ans, elle partit en chasse, disparut de la circulation... Et elle ricanait, riait lorsqu'elle tombait sur un kidnappeur des scientifiques et qu'elle parvenait à le tuer...
Riait encore lorsqu'elle se prépara à s'aventurer près de la forteresse, lorsqu'elle s'imagina en train de réduire en charpie l'ombre noire qui s'avançait...

Tama. Tama. Tama, Tama, Tama. Qui l'appelait donc ainsi ? Pourquoi cette louve décharnée, le visage couvert de larmes, courait donc vers lui en hurlant ce nom ? Il ne s'appelait pas Tama, ne la connaissait même pas... Et il ne voulait pas retourner là-bas, où on le torturait jour et nuit, où il oubliait tout et où on le forcer à ingurgiter des produits qui le brûlait tout entier ! Ce ne pouvait être qu'une louve à la solde de l'Institut, qui allait le ramener là-bas... Il gronda, la fourrure gonflée...
« Ta... Tama ?!? »
Sa voix se brisait toute seule. Et elle maudissait ses larmes qui l'empêchait de revoir l'être cher qui se tenait en face d'elle. Elle aurait voulu se serrer contre lui, entendre sa voix rauque l'appeler, lui répéter inlassablement qu'elle l'aimait... Mais quelque chose clochait. Pourquoi était-il en position de combat ? Il n'allait tout de même pas...
Le coup de griffe partit sur ses flancs. Elle ne chercha même pas à se défendre, les yeux écarquillés, les larmes continuant de couler. Elle recula d'un pas, s'immobilisa.
« Tama... Ce... C'est moi ! Tsukimi ! »
Il ne connaissait aucune Tsukimi. Gronda de plus belle. Non non non ! Il ne se laisserait pas ré enfermer ! Il se jeta sur elle, la laboura de ses griffes. Et il ne se passa rien. D'un bond, il recula d'un bon mètre, croyant à un piège. Mais non, l'étrange louve resté étendu sur le sol, amorphe... Pourquoi ne cherchait-elle même pas à se défendre ?!? Elle se releva, doucement. Lentement. Se tourna vers lui, son beau pelage trempée par les larmes. Il sentit quelque chose hurler en lui, et disparaître aussitôt. Comme une impression de déjà vue, qu'il n'était pas sensé agir comme cela.
Et ce fut le déclic. Un faible sourire heureux éclaira son visage, tandis qu'il bondissait vers elle...
« Tsu... »
Les cinq balles qui lui transpercèrent le flanc le plaquèrent sur le sol, dans une gerbe de sang...

Il l'avait reconnu ! Tsukimi le vit bondir vers elle, sentit la joie grandir dans son cœur, et sursauta vivement lorsqu'il vint s'écraser à ses pieds, son beau pelage s'imbibant très vite de cette couleur rouge vermeille si connue... Elle se jeta sur lui, répétant et répétant son nom, l'appelant encore et encore, le serrant contre elle comme pour l'empêcher de partir.
Il leva les yeux vers elle, lui offrit son si splendide sourire en coin.
« Tiens... Je les vois. »
Le rideau de ses larmes obscurcissait sa vue, et sa voix était bien trop tremblante... mais elle lui répondit, un amour fiévreux vibrant dans sa voix :
« Ne parle pas, bon dieu ! »
Avec ses pattes et le peu d'herbes qu'elle parvenait à trouver autour d'elle, elle tentait de colmater les plaies, léchant les blessures encore et encore, essayant d'arrêter l'hémorragie avec l'énergie du désespoir. Il reprit pourtant :
« Je peux enfin voir les étoiles brillant dans tes yeux... Tu le crois toi ? »
Un étrange rire étouffé par le sang dans sa gorge résonna dans l'air vide. Tsukimi se serra contre lui, lui envoya une lèche sur le museau. Elle le savait. Il ne survivrait jamais... Dans la petite clairière où ils se trouvaient, à l'orée de la forêt, la douce lune inondant d'une clarté argentée les alentours, le calme était profond. Silence... Elle se força à sourire joyeusement, grimaçant et pleurant à la fois.
« Il faut croire que frôler la mort t'auras au moins permis de les voir... Mais tu auras tout le temps de me dire ça lorsque tu iras mieux, et on parlera longtemps, longtemps ! »
Il sourit de plus belle, ne quittant pas des yeux sa compagne :
« Je... Je me sens déjà mieux... »
Il ferma les yeux. Posa sa tête sur le sol. Tsuki se serra un peu plus contre lui, fredonnant un léger chant, comme on endormirait un enfant dans les plus beaux rêves... Elle regardait la lune, chantant encore et toujours. Contre elle, Tama ne bougeait plus. Il ne respirait plus. Les hommes qui avaient tirés n'avaient pas dû la voir, se contentant d'achever le sujet qui leur avait échappé, de loin. Sûrement étaient-ils déjà repartit vers leurs autres prisonniers...
C'était par une jolie nuit d'été, alors que la lune éclairait chaque être vivant en ce monde, que Tsukimi mourut avec ceux qu'elle aimait...

Elle était louve. Elle était vent. Elle sentait les grains de la terre sous ses pattes, la caresse des rayons de soleil lui réchauffant la peau... Et pourtant elle courait. Sans doute fuyait-elle quelque chose... Elle le croyait. Il lui semblait avoir comme oublié quelque chose, quelque chose d'important... C'est ce quelque chose qu'elle fuyait. Ca, elle en était sûre ! Mais ses coussinets ensanglantés refusaient de faire demi-tour, et elle se demandait bien d'où pouvait provenir ses larmes qui lui dévoraient le visage ! Et surtout, surtout...
Qu'elle était donc cette blessure qui lui rongeait le cœur ?
Il lui semblait se souvenir d'un beau visage, s'endormant contre elle, sous la caresse de la lune. Il lui semblait encore entendre les cris de colère de deux louveteaux, se disputant à l'ombre d'un grand arbre. Plus loin encore, elle sentait le regard doux de deux parents, découvrant leur enfant non désirée mais l'aimant au premier regard. Et même derrière eux, une autre louve, couvant d'un regard amoureux le père de famille...
Tous ces visages. Avec chacun une histoire différente... Chacun une étincelle de vie qui l'avait portée vers l'avant. Tous ces noms. Dont elle ne se souvenait plus... Le vent courait sur son pelage, ses muscles douloureux roulaient en elle, les perles coulant le long de ses yeux s'échappaient dans la nuit...
Et enfin, elle respira. Découvrit la beauté de la nuit, d'une simple fleur ouvrant ses pétales au petit matin... Elle avait l'impression de respirer pour la première fois. Ses larmes cessèrent, bien que son cœur malade soit toujours présent.
Elle vivrait. Pour eux...

Hillow ! Re-bienvenue en tout cas xD !
Je suiis vraiment désolé, mais il me semble que Shaar-Lun avait dit qu'on accepterait plus de loups, enfin, on verra quand elle passera sur le fow, ^^
Sinon, les codes sont bons.

Ta présentation est vraiment géniale... Ça a été un plaisir de tout lire !!
Bon jeu ! Et attend pour savoir si tu peux jouer un loup.

Bienvenu chez les scinglé!!!! xD
Wa!!! Méga présentation, comme je les adore, bravo!
T'en fait pas si C'est un peu mort c'est temps-ci, Aki ne peut pas venir souvent à cause de son accident et sa à fait tomber l'ambiance xD
lol mais ca va revenir^^ Tout le monde est très occuper C'est tout!
Bon... bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu!!!!!!!!!!!!!
Encor^^
Alors amuse toi bien et comme dirait Shaar-Lun... Bonne game xD

Lonelyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy!!!!!! ( Pète un cable xD )
Avec une présentation comme ca... peut pas refuser xD
Tout est bon, l'histoire est génial et j'adore son caractère^^
Pour ce qui est de loup, et bien on va dire faire une exeption^^, premièrement ton parsonage est génial, et deuxièmement on manque de Loreleï, alors je vais pas commencer à faire ma difficile, non? xD
En tout cas, BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU!!!!!!!!!!!!
Je te shouète de t'amuser ici, autant que nous!
Fait ta demande de rang et tu pourra commencer à jouer.
Et t'en fait pas, on est tous scinglé xD
Un vrai asile de débile^^ lol
Wa je suis trop contente que tu te soit inscrite! * En plus ta signa est vraiment trop belle, bravo^^
Et oui, c'est un peu plat ces temp-ci, mais c'est surement pas à long therme * Sinon j'vous bouffe xD Mais non!!!! héhé^^ ( Laisser faire xD )
Alors heu... je sais plus quoi dire xD
Alors bonne game ( hé hé^^ ), encor bienvenu et on se revoie en RP!

Hé hé^^
S'écarte d'un pas et s'incline à la manière d'un majordome
( Comme dans les film, voyez vous... aussi xD )
Laissant place à la nouvelle venu vers notre très cher et placé sous très très très heute surveillance asile d'EG
( Laissant entre autre apercevoir des phsycopates à demi scinglé courrir partout avec un shamalow à bécasse collé en plaine figure * C'est du déga vue... )
xD
Alors bon heu.... BIENVENU!!!! Encor xD
Vive le RP^^

Trop belle l'histoire!!!
Bievenu c'est les fouuuuuuuuuuuuuuuuuus!!!
Et désolé du retard... ( J'ai pètre un cable à la présentation de Kiba alors je quis calmé là xD )
Wa!!! Une Loreleï!!!! Trop!!!
Vriament, je te shouète de te pèter des fun ici, autant que possible xD
Ce qui équivaut à pas mal, vu le nombre de cable que j'ai à mon actif xD
lol, je mégare...
* Ma geule xD *
Bon heu... Alors bonne game, comme le dit si bien n'Aki, et bienvenu encor!
On se revoit en RP!

Bon alors bienvenu encor!
Je lock